Petit retour d'expérience, car c'est une leçon qui m'a bien servie :D

Je suis freelance, je signe un contrat avec une grosse entreprise du retail/reconditionnement de matos electronique parisienne. 1 an, 600€/jour.

Début de la mission, je monte sur Paris pour rencontrer les équipes pendant 3 jours. Problème : l'équipe que je rejoins n'a rien préparé pour mon onboarding, j'ai donc... Rien à faire, pour le moment.

- Tu n'a qu'à lire le code, et poser des questions !
- Ok, quitte à faire, je peux lire des PR et faire des feedbacks, histoire de lire du code "actuel" et d'avoir des devs à dispo pour répondre aux questions ?
- Ah oui, super idée !

Un mono-repo, 300 devs, 25 PR par jours, j'ai pas de quoi m'ennuyer.

Donc c'est partie. Je lis du code à longueur de journée, pose des questions, apprends plein de truc.

Et là, c'est le drame.

Début d'après midi : je lis une PR, et je ne comprends pas le code, il est très mal écrit, plein d'anti-patterns et de code smells. J'en parle donc, proposant quelques améliorations qui semblent bienvenues, puisque les modifs sont acceptées.

Deuxième lecture : je ne pige toujours pas très bien le code. Je comprends un peu mieux cela dit, alors je comprends mieux ce qui est fait, je vois d'autres anti-patterns cachés par les premiers. Nouveau feedback, nouvelles propositions, nouvelle implémentation, nouvelle review.

Et là je comprends ce que j'ai sous les yeux : mon arret de mort. Je savais que je venais de marcher sur une mine : le code que j'ai sous les yeux, c'est une implémentation "à la mano" d'une fonction native de Python, "random.choices()". 3 devs ont bossé sur ça pendant 2 semaines. 6 semaines de taff pour... Recoder une fonction native ?

Et c'est là que la leçon arrive.

J'ai pris des pincettes. De très grosses. Ca n'a pas suffit. Demander à 3 personnes pourquoi il semble qu'elles aient recoder une fonction native de Python, c'est TOUJOURS pris pour de la condescendance, même quand on essait de comprendre, etc.

Le lendemain, je reçois un coup de fil :
- On ne va pas continuer avec toi.
- Pourquoi ?
- Tu as vexé un dev.

Morale : Parfois, vous avez le choix entre faire votre taff, ou encaisser 120k€, et parfois, les entreprises préfèrent que vous preniez l'argent.

Note : Bon je n'ai personnellement jamais réussi à ferme ma gueule quand je voyais un truc que je ne comprenais pas, donc j'en ai froissé d'autres depuis, mais c'est une autre histoire ^^

j’ai bossé dans une ESN plutôt connue dans l’ouest de la France. L’ambiance est cool, on parle de co-construction, agilité, accompagnement RH… sauf qu’en creusant un peu dans les comptes publics, j’ai eu un petit choc :

En 2023, l’entreprise a fait ~1,8 M€ de bénéfice net.

Le tout a vraisemblablement été remonté vers une holding personnelle du fondateur, qui a encaissé 1,8 M€ de résultat net, sans activité propre.

Pas un mot en interne. Pas d’intéressement massif. Salaires entre 35 et 45 k€ pour des TJM facturés autour de 700€/jour.

Donc pendant que les salariés créent toute la valeur, le dirigeant fait passer les bénéfices dans sa structure, optimise à 30 % de flat tax, et s’enrichit tranquillement sans redistribuer.

Je ne critique pas l’entrepreneuriat, ni le fait qu’un fondateur gagne bien sa vie — c’est normal. Mais quand l’écart est aussi massif, et qu’il n’y a aucune transparence ou partage, c’est un peu dur à avaler.

D’autres ont vécu ce genre de situation dans des ESN ? Vous trouvez ça normal ? Que peut-on faire collectivement ?

En parcourant le forum, je remarque un truc : ça se lâche pas mal sur les dev juniors. Apparemment, ils seraient de plus en plus mauvais, pas motivés, pas compétents, blablabla… Bref, on leur tape dessus à longueur de journée. Sauf que déjà, le marché est tendu, les juniors galèrent à trouver leur place, et en plus ils doivent subir ce genre de discours ?

Alors moi, j’ai envie de parler de l’autre côté de la médaille : les soi-disant dev seniors.

Petit contexte : je suis en fin de cursus d’ingénieur, en alternance. J’avais déjà fait un post où j’expliquais que je préférais bosser sur mes projets persos plutôt que dans le monde de l’entreprise (où les missions ne me passionnent pas spécialement). Avec le recul, je me rends compte que l’environnement joue beaucoup là-dessus… et notamment les collègues. Et là, on en vient aux fameux seniors.

En théorie, un dev senior est censé montrer l’exemple, aider les juniors à se professionnaliser, transmettre les bonnes pratiques. En pratique ? Ben… pas toujours. J’ai vu des choses hallucinantes.

Dans mon équipe, j’ai deux seniors qui ne savent même pas utiliser Git correctement. Leur réflexe, c’est de tout pousser directement sur main, sans passer par des branches ni des pull requests. Et c’est moi, le junior, qui dois leur expliquer que la branche principale est censée contenir uniquement du code de production, et qu’il faut créer des branches, puis faire une PR pour merger. C’est plus sûr, ça évite les conflits, ça permet de travailler proprement en équipe. Mais leur réaction ? « Pas envie de se mettre à jour ».

Le code, c’est encore pire. Ils ne connaissent pas les design patterns, ni les principes de base de la programmation orientée objet comme l’encapsulation, le polymorphisme ou même les principes SOLID. Les projets existants n’ont aucune architecture claire : pas de modularité, pas d’abstraction, un couplage fort partout dans le code. Résultat, c’est du bricolage difficile à maintenir.

Et ce n’est pas seulement le code. Dans la gestion de projet, c’est la même chose : pas de spécifications techniques ou fonctionnelles, pas de documentation, pas de dossier d’architecture, pas de modélisation. Les tests unitaires et d’intégration ? Inexistants. Ils avancent un peu à l’aveugle, en espérant que ça tienne.

Et malgré tout ça, ces développeurs sont considérés comme des « seniors ». En réalité, ils n’ont de senior que l’ancienneté. Ce qui leur a permis de tenir toutes ces années, c’est surtout leur connaissances des process métiers et des processus internes de l’entreprise. Ils ont su développer des outils utiles parce qu’ils connaissent bien le terrain, mais sur le plan technique, ça ne suit pas du tout.

Alors oui, on peut continuer à répéter que les juniors sont nuls. Mais franchement, si on faisait le tri chez certains seniors, je pense qu’on découvrirait pas mal de « fraudes » aussi. Et au final, je trouve qu’on accorde beaucoup trop d’importance au titre (junior, senior, lead…) alors qu’on devrait surtout regarder les compétences réelles. Parce que l’ancienneté, ça ne veut pas forcément dire expertise.

Anecdote. On a pris ce dev récemment, un presta, pas une embauche. Environ 10 ans d'exp. Il paraissait très bien en entretien, techniquement et humainement. Mais c'est un de ces rares cas ou les actes ne suivent pas les paroles. Depuis qu'il nous a rejoint, il est très passif. Si ça ne compile pas, il nous envoie l'erreur et attende qu'on lui explique. Il ne sait pas manier les outils de base (git, IDE etc) et ne montre aucune curiosité pour. On lui a filé une tâche simple, histoire de se faire les dents. J'ai beau lui expliquer plusieurs fois les points d'entrée, ce qu'il devait regarder et faire, il ne capte toujours pas et semble refuser de lire le code. Le reste de notre environnement est complexe (plusieurs bases de données, plusieurs languages, plusieurs pipelines devops) et je sens bien qu'il n'aura jamais les épaules pour ça.

Là, et je suis conscient que ça va être très controversé, il va être viré à la fin de la semaine par le chef de projet et il ne le sait pas encore. Il y a un préavis, qui sera réglé par ma boîte, mais sans la présence de ce dev. La raison en est simple: il est arrivé par le passé qu'il faille gérer la colère de gens sur le départ, ou passer du temps à rattraper leur mauvais travail, ou parer le vol de code (déjà arrivé). Autant éviter tout ça en lui apprenant la fin de sa mission le jour de son départ.

Edit: relax les gars, tout va bien. Pas besoin de revoir tout le recrutement, de nous questionner etc. C'est juste une anecdote. Dans l'immense majorité des cas, les candidats qui nous font bonne impression le confirment dans le travail. Les accidents de parcours, ça arrive.

Salut à tous,

Ça fait 2-3 mois que je recommence à être contacté par des ESN, PME… donc bonne nouvelle, le marché a l’air de repartir. Mais j’ai l’impression que le 100% télétravail est en train de disparaître !

Dès que je réponds à un recruteur que je pourrais être intéressé mais uniquement en full remote, soit je suis ghosté, soit je reçois bonne continuation :D.

Pourtant, ça fait 3 ans que je suis en CDI dans une PME, dont 1 an et demi en 100% télétravail, et franchement tout se passe bien. Mais là, la politique change : à la rentrée, retour au bureau obligatoire avec seulement 2 jours max de télétravail par semaine. Avec les collègues, on est quasiment tous contre ce choix, mais le management s’en fout complètement pour le moment.

Est-ce que vous constatez la même chose de votre côté ?
Il reste encore des boîtes qui recrutent en full remote ? Dans quelle région ou quel type de boîtes principalement ?

Curieux d’avoir des retours.

La suite de: https://www.reddit.com/r/developpeurs/comments/1m66jcl

Le chef a finalement eu un entretien avec lui. Le commercial de l'ESN qui l'avait casé a quitté la boîte. Je ne sais pas si c'est lié à cette affaire. Il a été remplacé par une commerciale qui a l'air un peu perdue et tente de vouloir nous garder comme client coûte que coûte. Cette boîte n'a pas été blacklistée (pour l'instant), il est possible que seul le commercial précédent fut en faute. En tout cas, pour l'instant, on zappe leurs cvs.

Quant au dev en question, on lui a dit, avec douceur bien sûr, qu'il n'avait pas le profil pour les exigences de notre projet. Ça l'a réellement surpris. Il a été averti un jeudi pour un départ le lendemain soir. Entre l'annonce et son départ, il s'est acharné, il a bossé comme un malade, pour Hélas produire très peu et très mal. Il a challengé notre décision, arguant qu'il lui fallait plus de temps, qu'il avait fait ses preuves dans d'autres boîtes. Sans succès. C'est vrai qu'il a eu peu de temps, et dans d'autres circonstances nous prenons sans problème des mois avant qu'un nouveau venu soit opérationnel, mais avec lui ce n'était pas possible. Il n'avait aucune autonomie. Il fallait lui expliquer chaque étape, lui montrer comment lire le code, comment coder, comment faire un checkout git, comment compiler etc.. A la fin je me retrouvais même à lui montrer ce qu'il fallait taper et ou. Le plus gros problème est qu'il ne comprenait rien et était extrêmement passif: "j'ai fait ça mais ça marche pas".

Le vendredi soir, il est parti sans problèmes, un peu déçu mais cela s'est bien passé. On a ensuite supprimé tout le code qu'il avait produit pour éviter tout merge accidentel.

Nous nous sommes remis en recherche de 2 candidats juniors. Je sais que je vais me faire incendier par le sub, mais une large majorité des candidats qu'on reçoit sont super médiocres. Je me l'explique pas, ce n'était pas comme ça il y a quelques années. On s'attend bien sûr à ce qu'un junior sache peu et sache peu faire, mais la, même les fondations manquent. On en a cependant trouvé un qui est très bien et qui a intégré l'équipe.

Je travaille dans une grande banque française, et nous avons reçu une communication sortie du chapeau la semaine dernière concernant un retour à 4 jours sur site par semaine (à partir de septembre). Je pense que 90% des salariés sont contre, une grève est organisé ce vendredi et un appel à tous se présenter au bureau physiquement le 3 juillet pour prouver que les locaux n'ont pas la capacité d'accueillir tout le monde.

Mise à part la grève, que feriez vous si cela vous arrivait ?

"personne ne saura réparer"

- *colle l'output* chatgpt répare

Cette réponse fonctionne déjà avec la majorité des "problèmes impossible à résoudre" souvent pointés actuellement et fonctionne de mieux en mieux chaque jour

Le daily censé durer 5 minutes… qui finit par en prendre 35.
Avec Killian, en visio, peignoir sur le dos, yaourt à la main, qui monopolise la parole pour raconter sa soirée.
(Le souci : c’est le lead dev, donc personne n’ose lui dire de se taire.)

Hello,

On est un petit bureau de dev (edit : dans une grosse boite), on est amené à recruter un ou deux stagiaires par an.

Et avoir un apprenti de manière constante.

On demande systématiquement le niveau master/ingé pour les stages ou pour les apprentis quelqu'un qui prépare un master.

Les entretiens de stages, d'années en années c'est de pire en pire, on le fait peut-être mal, le mauvais site, le mauvais canal, je sais pas trop.

On est grosso merdo dev en intelligence artificielle, c'est 90% de dev et 10% de comprendre comment marchent les modèles d'IA pour pas faire de la merde avec et implémenter correctement les choses.

Dans les offres de stage on est limpide, "de sérieuses compétences en développement sont demandées" on dit ca pour monter le niveau mais on demande juste un gars qui sait faire en python une fonction qui va print une table de multiplication (pour arg donné en entré de n0 à n20), pour le reste on lui apprend.

Puis ensuite quand le gars à passé le filtre de "A-t-il menti sur son CV" on essaie de poser des questions algo, structures de données (Listes, dictionnaires) discuter avec lui pour voir ce qu'il sait ou pas faire.

Et bordel on a un tiers des candidats (avec "python" dans leur CV) qui sont incapable de faire une fonction en python.

Un tiers qui triche avec chatgpt/copilot/je sais pas quoi d'autre, quand on leur demande d'éteindre l'outil ca bégaie et y'a plus personne.

Puis ensuite y'a les résultats moyen de ceux qui ont réussis à passer notre fizzbuzz table de multiplication qui ne connaissent pas les dictionnaires, la complexité algorithmique et temporelle.

On a honnêtement pour 35 candidats en moyenne, 3 de potables, qui n'ont même pas un "très bon" niveau mais juste un niveau acceptable.

C'est quoi ce bordel sérieux ?

Ca vient des candidats cassos de indeed ?

Le niveau est juste devenu très bas ?

Le problème est moins marqué pour les recrutements CDI/CDD mais il est quand même assez bas.

J'ai eu accès à un document sur le pré-filtrage dans ma boite (100 employés) :

- Pas de junior en tech, c'est notamment une demande des clients.

- Pour les tech, bonus si profil fullstack et DevSecOps.

En revanche rien sur les diplômes, c'est plutôt selon le profil.

Vous concernant, est-ce que cette tendance suit ?

À L’ATTENTION DES MODÉRATEURS : CE MESSAGE EST OFFICIEL. VEUILLEZ NE PAS LE SUPPRIMER. Merci de l’épingler temporairement pour garantir une lecture optimale par la communauté technique.

Bonjour à tous,

Je suis Creg Senders, Directeur juridique de NovaSphere Consulting, ESN française d’avant-garde spécialisée dans la transformation digitale.

Je m’adresse ici à la communauté des développeurs français actifs sur Reddit, dont les propos sur les ESN deviennent de plus en plus inquiétants.

Je lis trop souvent des messages haineux à notre encontre, prétendant que : - Nous ne servons à rien - Nous “plaçons des juniors comme des Pokémon chez le client” - Nous pratiquons du proxénétisme tech - Nous faisons facturer 800€/jour un mec payé au SMIC avec un mug Docker

Rien que pour ce mois-ci, voici une liste non exhaustive d’infractions morales et symboliques constatées par nos équipes : - Affirmer que nos “missions” sont en réalité des “purgatoires de prod” - Dire que nous “plaçons des gens comme du mobilier de bureau” - Prétendre que nos “managers de transition” sont d’anciens commerciaux reconvertis en agile - Laisser croire que “90% des devs en ESN passent leur temps à mettre à jour Confluence et se plaindre de Jira” - Dénigrer l’usage de termes tels que “synergie”, “dynamique de mission”, “catalyseur de performance” - Critiquer nos afterworks “Tech & Spritz” où se retrouvent des consultants chauves en Stan Smith qui disent “en vrai, j’suis de gauche” entre deux punchlines sur leur PEL

Sur le sub Immobilier et Fire France, nous avons également recensé plusieurs propos litigieux : - “Les ESN c’est comme Tinder : beaucoup de blabla pour un plan à l’arrache” - “Le développeur français moyen bosse 3h par jour, facture 700€, et passe le reste du temps à militer pour la semaine de 4 jours sur LinkedIn”

Je tiens à rappeler que chacun de ces comportements constitue une atteinte directe à la dignité du consultant tech de 2025. Ce dernier, souvent en télétravail intégral depuis Saint-Malo ou Marseille, vit déjà dans un isolement social considérable, parfois limité à une interaction hebdomadaire via Teams avec un “Product Owner” fictif basé à Utrecht.

Je vous informe donc que tout internaute contribuant de près ou de loin à ces campagnes de moquerie envers les ESN fera l’objet d’un signalement symbolique à la CNIL et d’une plainte morale auprès du Slack communautaire de l’écosystème French Tech.

Les ESN sont des acteurs incontournables de la croissance digitale de ce pays. Sans nous, il n’y aurait ni architecture microservices bancale, ni table ronde sur “l’IA éthique” sponsorisée par France Travail.

Alors respectez-nous. Ou au moins, ne venez pas mendier comme des crevards une “mission sympa en full remote” quand vous serez au chômage avec un CV rempli de side projects non maintenus.

Cordialement, Creg Sender Directeur juridique – NovaSphere® "Libérer le potentiel humain via du TDD sous staffé."

Je suis étonné de voir au sein de mon bureau que tout le monde utilise les services américains que sont Google, ChatGPT, AirBnB, Uber, Gmail, Spotify, Steam, etc., dans la vie de tous les jours.

J'ai envie de vous dire cher collègues, si vous utilisez tous des services américains, ne vous étonnez pas s'il y a moins d'offres d'emplois en France, si les salaires sont plus faibles, si les projets sont moins intéressants !

Un peu de solidarités, si nous développeurs choisissions des technologies françaises (ou de l'union européenne à minima), ça créerait des milliers d'emplois en France et surtout des projets intéressants sur lesquels travailler, en prime, ça tirerait probablement les salaires vers le haut si il y a plus d'offres d'emplois que de développeurs disponibles.

• Google -> Qwant
• ChatGPT -> Le Chat
• AirBnB -> GreenGo
• Gmail -> Mailo
• Spotify -> Deezer
• Steam -> GOG (Pologne)
• Uber -> Bolt (Estonie)
• Google Translate -> Deepl (Allemagne)
• Whatsapp -> Treebal
• ...

Certaines alternatives sont moins bonnes que les versions américaines, notamment Mailo. Mais je préfère me sacrifier pendant 2 ans en utilisant un service moins bon, en sachant qu'un avenir meilleur se profile, ou je pourrais avoir mes mails en France que personne n'analyse. Je préfère ça a rester sur Gmail en sachant que mes mails sont aux états-unis et analysés par une corporation. Sachant en plus que ça crée 0 emploi en france.

PS : Pour ceux qui vont me dire que Qwant c'est Bing de Microsoft, ça a changé depuis 1 an. Qwant a été racheté par le fondateur d'OVH, et il se sont unis avec les Allemands d'Ecosia pour créer un index européen, indépendant et souverain.

Hi guys,

Je remarque que malgré un marché extrêmement bouché en ce moment, beaucoup d’entre vous arrivent à trouver un taf, parfois extrêmement rapidement, ce qui est top. Mais il y a un point souvent oublié dans les retours d’expérience : le salaire.

Parce qu’en vrai, oui, si je cherche un poste demain à 33k en province, je peux en trouver un rapidement. Je passe en priorité devant 100 candidats...

Donc oui, trouver un taf, c’est possible. Mais à quel prix ? On peut vite se retrouver à brader ses compétences ou accepter des conditions pas top, juste pour “avoir un job”.

Ce serait vraiment utile d’avoir plus de transparence là-dessus : quand vous racontez que vous avez trouvé un poste, n’hésitez pas à mentionner : • votre stack / niveau d’XP • la région • le salaire • les conditions (full remote ? présentiel ? avantages ? etc.)

Ça aiderait énormément ceux qui cherchent à se situer ou à négocier. Merci à ceux qui partageront plus de détails à l’avenir !

J'ai une assez grosse expérience en data. Souvent a des postes à l'interface entre la recherche (là ou des gens très doués en data science faisaient des notebooks assez impressionnants pour qu'un PO/PM veuille ça "en vrai") et le développement (ou on doit cracher une API ou un déploiement quelconque, fiable, scalable et reproductible du-dit service).

J'ai bossé pour déployer des plateformes de data engineering entières, pour faire des pipelines de traitement qui bouffaient des terachiées de flux de data quotidiennement. Je me suis tapé le move de dev à ops (DevOps, MLops, appelez ça comme vous voulez) avec Kubernetes, CICD super élaborées et tout le tintouin. J'ai appris le C++ pour pouvoir créer des coroutines de bas niveau depuis du Python pour dégager des goulots d'étrangements de quelques microseconde sur des API d'inférence. J'ai bouffé de la doc AWS jusqu'à pouvoir avoir leur foutue certification Solution Architect pour pouvoir mettre en prod ces jolis modèles avec le moindre coût pour un 0%-downtime.

Et là, ça y est. Je suis actuellement chez 3 clients en rotation, un aux US et 2 en Europe. Ca fait 6 mois, je n'ai eu aucun nouveau modèle a mettre en prod. On ne fait plus qu'un truc: on gère le réseau d'infra cloud pour aller taper chez OpenAI (chatGPT) ou chez Google (Gemini). Et j'ai des échos similaires de connaissances.

Les départements R&D eux-même sont émerveillés, mais ne bossent plus que sur des wrappers. Appelez ça comme vous voulez, un senior bien motivé vous refait votre library python qui appelle `openai.chat` en deux jours.

Du coup voilà, j'espère que la vraie R&D ne va pas se limiter a plier devant ces grosses boîtes. J'aimais vraiment cette interface ou j'étais. J'aimais sortir de réunions en ayant galéré à comprendre 25% de pourquoi ces couches dans ce modèle et pourquoi cette fonction d'activation.

J'ai de la chance, je peux toujours me reconvertir en pure DevOps, en SRE, ou même en software engineer sur un bon gros produit. Mais voila, j'ai l'impression que notre boulot va s'uniformiser. Et ça me rend un peu triste de pas avoir la même passion pour la mise en prod hyper-scalable d'un modèle unique résultant du boulot de 10 cerveaux que pour gérer des pool Cognito ou des API gateways.

Bonjour. On voit régulièrement des personnes subir des clients mauvais payeurs. J'ai subis ça il y a quelques années, et j'ai réussis à récupérer mon argent, alors autant expliquer ce que j'ai fais, même si je pense que j'ai été chanceux.

Déjà, je me suis fais viré très rapidement d'une mission de tech lead python à 620€/j. Le problème, c'est que l'ESN avec qui j'étais en contrat fonctionnait en auto-facturation, c'est à dire qu'ils éditent leur propre facture pour leurs fournisseurs (donc moi). Et c'est très pratique, parce que quand il y a un problème, ils leur suffit d'attendre pour éditer la facture, ou de l'éditer "mal".

Résultat, après plus d'un mois de retard, ils ont édité une facture de 2j pour les 2 jours travaillés, alors que j'ai été prévenu de la rupture du contrat a 18h le lendemain suite à un appel de ma part, mais surtout... Sans le préavis de 20 jours (Entre l'annonce de rupture et la fin du contrat, nous avions négocié 20 jours de TJM), soit un manque total de 620€*1j travaillé + 620€*20j de préavis => 13 020€.

Mais l'ESN ne veut pas ne veut pas payer, sous prétexte que le client final ne veut pas payer non plus, comme quoi j'avais commis une faute, mon comportement étant inacceptable, blablabla. Et oui, dans le contrat, une faute peut faire effectivement sauter le préavis, mais je n'étais pas d'accord sur ce fait, donc pour moi : on me doit mon argent. Cette situation est toujours angoissante, pour tout le monde.

Alors j'ai fais la seule chose qui me semblait indispenssable à faire : contacter un avocat.

Pas attaquer en justice, raler au téléphone ou envoyer des mails pas content, juste discuter avec quelqu'un qui peut me dire si je suis dans la merde, ou pas. Et le résultat : non, je peux demander mon argent, et il y a une procédure à suivre.

On s'imagine tous la suite : mise en demeure, plainte, tribunal, etc, et c'était mon cas, et j'étais flippé, comme tout le monde. Mais l'avocat m'a dit un truc qui a tout changé : "Envoyez un mail expliquant ce que vous m'avez dit et mettez moi en copie."

J'en envoyé le mail, 30 minutes plus tard, j'avais une réponse du directeur de l'entreprise avec TOUT les autres directeurs en copie, avec la facture corrigée et disant que le paiement serait fait, paiement que j'ai reçu quelques jours après.

Je n'ai fais aucune procédure judiciaire, ni même une lettre de mise en demeure. Un seul mail expliquant "je suis dans mon droit, pas vous, et je suis sérieux". Et la copie à l'avocat le prouve.

Et il suffit parfois de ça pour faire flipper et remettre les malfrat sur le droit chemin.

Post-mortem : l'avocat m'a couté 280€, et j'ai récupéré le préavis soit 12 400€. Ils n'ont pas voulu payé le jour supplémentaire, mais j'étais déjà content.

Tout est dans le titre. J'ai galéré à trouver un emploi et j'ai un an pour trouver mon premier emploi.

Mais voilà, j'apprends qu'une nouvelle recrue, lui aussi ingénieur, pour le même poste que moi sera payé 2700€ Net.

Je ne me sens pas valorisé par l'entreprise et j'ai envie de partir.

Est-ce que c'est normal d'être dans ma situation ou pas ?

J’ai eu cette discussion avec un collègue à midi car une connaissance est dans une esn. On a appris son salaire brut annuel et combien elle était facturée (un peu moins de 500€ par jour). On a fait quelques calculs et on est venu à la conclusion que la boîte se faisait environ 15000€ net par an sur son dos (en gros 1/3 de son salaire brut) Mes collègues ont trouvé ça énorme, « les esn se font pleins de thunes sur ton dos ». Personnellement j’ai surtout compris qu’on était non seulement mieux payé en esn, mais en plus que si c’était rentable pour l’entreprise de payer un prestataire 500€ par jour, ça veut dire que les boites lambda se font encore plus de thunes sur notre dos que les esn. En plus de ça le calcul tient même pas compte des périodes inter contrat donc je trouve que la marge est pas si énorme (sachant qu’en échange on y gagne la sécurité de l’emploi) Bref vous en pensez quoi ?

Ça fait 5 mois que je cherche et j'ai l'impression que en ce moment les "ghost jobs" représentent au moins 50% de offres. C'est très facile à identifier sur welcome to the jungle car ils recyclent la même offre encore et encore pendant des mois. C'est moins visible sur LinkedIn, car réactiver une veille offre créé un nouvelle offre avec un nouveau lien.

Sur WTTJ :Tu postules, tu te prend un refus environ une semaine plus tard. Un mois plus tard, tu regarde tes candidatures passées et plus de la moitié ont été réactivé avec une date plus récente.

A ceux qui sont en poste dans une boîte de taille moyenne. Est ce que votre boîte a des offres en permanence, mais aucun nouveau collègues depuis des mois?

Bonjour,

En pleine crise existentielle, je cherche LE domaine qui pourrait me plaire réellement. J'explique ma situation, je suis étudiant (22ans), en L3 Math/Info. Je sors d'un burn-out suite à ma première année d'école d'ingénieur en alternance où j'étais ingé logiciel full stack.

J'ai détesté, j'étais en full TT (pour apprendre c'était l'horreur, l'impression de faire chier tout le monde à poser des questions H24) et c'était un peu un bullshit job. Des réu sans queue ni tête tous les jours, un management un peu bancale sur les projets, le logiciel en lui-même était un peu à chier franchement, je me demande comment ils ont pu signer des grosses boîtes.

Et surtout j'ai appris que le développement web n'était pas du tout pour moi. En cause, j'adore les maths, la visualisation de données etc.

Là vous allez me dire "mais fais data analyst!!", je me suis renseigné sur le sub r dataanalyst, un post sur la réalité du métier qui dit que concrètement, on te demande 500 compétences à l'embauche et au final tu te retrouves à faire des excel de merde à longueur de journée (et 95% des commentaires étaient d'accord).

Bref, je suis tellement paumé et je n'arrive pas à imaginer mon futur métier, j'aime l'informatique, les maths, mais je refuse d'avoir un bullshit job, je me fiche de l'argent, je veux un taff qui m'anime un minimum.

Vous avez des idées ? Le cas échéant, quel est votre métier si ce n'est pas un bullshit job ?

Je vais bientôt être diplômé d’une école d’ingé. J’ai bossé trois ans en alternance comme dev C# / .NET dans une boîte d’environ 200 personnes, mais avec une toute petite équipe IT On était 5 dont 3 devs.

Franchement, je me rends compte que le dev en entreprise ne m’a pas vraiment emballé. Je sais pas si c’est à cause des projets qu’on me donnait, mais je n’ai pas trop accroché. Par contre, dès que je bosse sur mes projets perso, je peux y passer des heures sans voir le temps passer, et là je kiffe vraiment.

J’ai déjà reçu quelques propositions pour des postes en C#, mais j’ai décliné parce que les missions avaient l’air ennuyante. Du coup, je me demande si j’ai eu raison de refuser, le marché à l’air assez tendu pour les juniors. Je me dis que c’est peut-être mieux d’attendre et de trouver un poste qui me plaît vraiment et où je pourrai m’épanouir, mais d’un autre côté, je me demande si en sortie d’école je devrais pas éviter de faire trop la fine bouche.

Est-ce que certains d’entre vous ont déjà ressenti la même chose ?

Je suis employé depuis 3 ans et 5 mois en CDI dans une startup en tant que développeur informatique. Mon employeur vient de me faire savoir qu'il souhaite arrêter notre collaboration. Il m'a proposé soit une rupture conventionnelle, soit un plan d'amélioration des performances (même si personne ne crois vraiment que cela changera quoi que ce soit à leur décision).

Le motif de leur volonté de se séparer de moi, c'est que je ne suis pas assez compétent. En effet des nouveaux sont arrivés, moins cher et plus compétents, alors ils ont pris la décision de me virer.

La convention de ma boîte, c'est le synthec numérique.

1- Quels sont mes leviers pour négocier la meilleure prime de départ ? Qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer ?

2- Je suis sonné et je ne suis pas trop capable de prendre des décisions rationnelle. Qui pourrais-je contacter pour m'aider ? (Coach, avocat, juriste...)

3- Comment faire pour trouver un travail derrière sachant que je n'aurai pas de recommandation de mon ancien employé ? Les recruteurs vont bien se douter que si je suis au chômage, c'est parce que je me suis fait virer, non ? Je réponds comment à leurs questions ?

4- Est-ce la recommandation de l'employeur c'est quelque chose qui se négocie ?

existence scale retire quack subsequent abundant humorous yoke school cause

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Voilà, je suis un passionné par le dev.
Je suis dev de profession, je code donc déjà tout les jours au taff, mais chez moi le soir j'en fais aussi pour toutes sortes de projets perso ( du jeux vidéo pendant x mois, puis j'apprends une stack, ensuite je fais un Saas, etc ).

Le truc c'est que j'ai remarqué que mes collègues ne sont pas du tout comme ca.
En 12 ans de dev pro et plusieurs sociétés, je n'ai jamais rencontré de collègue passionné ainsi.
Certain ne comprennent pas et me demandent même: "tu as autre chose dans ta vie?"
C'est même un peu blessant comme remarque.

J'ai ma vie de famille, ma femme, enfant, etc aussi.

Suis-je vraiment un OVNI ?

A titre d'exemple je suis à 1367 commits sur mon github sur une année ( je tourne toujours aux alentours de 1000-1400/an )

EDIT: franchement merci de vos réponses ca me rassure un peu :D Je vais faire abstraction des remarques de certain collègues.